Nous sommes trois étudiantes, Juliane, Mélanie et Jessica qui sont présentement en dernière session au collège Montmorency. Nous avons suivi la technique de gestion de commerces, car nous étions toutes intéressées par le domaine de l’administration. De plus, nous désirions en apprendre d’avantages sur le marketing et tout ce qui a trait à l’échange commercial. Nous suivons un cours intitulé Commercer dans un contexte de mondialisation, donnée par le professeur Amélie Raymond. Pour ce cours, nous devons créer un blogue sur l’import-export. Nous étions libres de choisir le sujet de notre choix, nous avons donc opté pour le commerce de la drogue. Nous en savions très peu sur ce sujet, mais nous étions conscientes de l’impact que la drogue a dans le commerce illégal. C’est pour ces raisons que nous l’avons choisi et que nous voulions en apprendre plus. Ainsi, dans ce blogue, nous vous présenterons les sujets dominants par rapport à la drogue telle que les principaux pays producteurs, les groupes influents, les saisis aux douanes ainsi que les techniques des trafiquants pour cacher les drogues aux douanes.
La commercialisation des drogues illicites
mercredi 6 avril 2011
Culture de Coca
Les trois principaux pays producteurs de cocaïne sont la Colombie, la Bolivie et le Pérou. Jadis, la production de coca était principalement destinée à une consommation traditionnelle. En effet, plusieurs personnes chiquaient des feuilles de coca séchées. Cependant, en 1970 il y eut une forte demande de cocaïne provenant des États-Unis ce qui fit commencer la production intensive et illicite du cocaïer. Selon des statistiques données par l’ONU en 1997, il y avait en Colombie, environ 220 000 hectares de cocaïer planté illégalement, ce qui permettait de fournir environ 300 000 tonnes de feuilles. La culture du coca a un impact majeur sur l’environnement. Tout d’abord, plusieurs hectares de forêt ont été arrachés pour faire place à cette culture amenant ainsi un grave problème de déforestation. Ensuite, pour transformer la feuille de coca en pate de cocaïne, des milliers de produits chimiques sont utilisés chaque année et sont ensuite déversés dans les cours d’eau, ce qui amène évidemment la pollution de ces derniers. Selon moi, le gouvernement de ces pays devrait être plus sévère auprès des cultivateurs, car l’environnement n’est pas une chose à prendre à la légère. Si les cultivateurs continus de la sorte, plusieurs habitants risquent de subir de grave problème de santé.
Source:
Source image:Fabrication de cocaïne
Lors de cette vidéo, un Colombien nous explique la façon dont il fabrique la cocaïne. Cependant, avant de nous présenter cette méthode, il nous informe que plusieurs produits se cultivent très bien sur les terres colombiennes. En effet, le manioc, le maïs, la canne à sucre et les bananes plantains sont des produits qui sont cultivés en grand nombre en Colombie. Par contre, il n’y a aucune demande pour ces produits. C’est donc pour cette raison que la plupart des cultivateurs commencent à cultiver et à fabriquer la cocaïne. Voici donc un résumé de sa fabrication. Les feuilles de cocas sont hachées et mélangées avec de l’ammoniaque. Ensuite, il ajoute de l’essence diesel au mélange. Après quelques minutes, il filtre le tout pour en garder simplement le liquide, car l’élément narcotique de la feuille de coca reste dans l’essence. De l’ammoniaque et de l’essence seront continuellement ajouté au mélange. L’ammoniaque sert premièrement à séparer les composants et également à former la pâte. À la fin du processus, 3 litres d’eau et de l’acide sulfurique seront ajoutés. C’est après toutes ces étapes qu’ils obtiennent la pâte de cocaïne blanchâtre. Ils doivent ensuite la laisser sécher au soleil et elle sera prête à être commercialisée. Ce que je trouve dommage, c’est que les habitants n’ont pas d’autres choix pour subvenir à leur besoin. De plus, pour le nombre d’heures de travail qu’ils font afin d’obtenir cette pâte, ils en reçoivent que très peu d’argent. Je savais que la cocaïne n’était pas bonne pour la santé, cependant jamais je n’aurais pensé qu’il y avait autant d’éléments chimiques simplement pour obtenir la pâte. De plus, on sait très bien que les trafiquants de drogue pourront y ajouter à leur tour plusieurs autres éléments nocifs.
Source du vidéo:
Le plan Colombie
La Colombie est le pays producteur et exportateur le plus important de cocaïne et les États-Unis sont le principal pays importateur. Ce plan est donc un alliage entre ces 2 pays, afin de mettre fin au trafic de la drogue. Un autre objectif souhaité était de combattre la guerre causée principalement par la production de coca ainsi que de combattre toutes autres menaces susceptibles de compromettre la sécurité de l’état colombien. La première partie de ce projet s’est déroulé de 1999 à 2005 et les États-Unis ont déboursé 4,681 milliards au cours de ces 6 années. Le plan s’est poursuivi de 2006 à 2010 et les États-Unis ainsi que la Colombie se sont entendus et ont décidé de travailler sur les quatre aspects suivant soit :
1-combattre le terrorisme, le trafic de la drogue ainsi que le crime organisé international
2- Relancer l’économie et l’aspect social de la Colombie
3- Renforcir les institutions du système judiciaire
4- Renvoyer les soldats qui sont armés illégalement
Personnellement, j’ai été soulagé d’apprendre que c’est deux pays fasse équipe. En effet, sachant que les États-Unis est un pays où il y a de fortes importations de cocaïne et que la Colombie était le principal pays producteur, j’ai apprécié trouver ce projet de collaboration entre eux.
source:
http://www.pasc.ca/IMG/pdf/PlanColombie2.pdf
Source image:
L’ONU fait sa part
L’ONU a décidé de participer au mouvement afin d’essayer de contrôler et de freiner le commerce de la drogue. C’est en 1991 qu’ils ont créé le PNUCID, c’est à dire le programme des Nations Unies pour le contrôle international des drogues. Ce programme a toujours été basé sur l’application de la loi. Cependant, certains délégués ont fait pression sur les gouvernements afin que ces derniers priorisent la prévention de la toxicomanie ainsi qu’ils mettent plus d’effort sur les programmes qui ont pour but d’aider les toxicomanes à réintégrer leur vie sociable. Présentement, le budget du PNUCID est évalué à environ 160 millions de dollars américains par année. La majorité du revenu de ce programme provient de contributions volontaires de 7 gouvernements ainsi que de l’Union européenne. Personnellement, je suis d’accords avec les délégués qui ont suggéré de faire un programme de prévention et de réintégration, car c’est bien beau de s’assurer que les lois concernant la drogue soient suivies, mais je crois qu’il faut voir plus large. En ayant pris ce chemin, ils viendront en aide à plusieurs toxicomanes, ce qui fera baisser la demande de drogue.
Source:
Le «Go-fast»
Source:
Source image:L’économie de la drogue
«Le trafic de drogue est devenu le deuxième marché économique au monde, juste derrière les armes, mais devant le pétrole.»
Nous comprenons donc en ayant vu l’énoncé précédent que la commercialisation de la drogue a un impact majeur sur l’économie. Son chiffre d’affaires se situe entre 300 et 500 milliards de dollars. Les bénéfices sont eux d’environ 200 milliards tandis qu’environ 150 milliards de dollars sont investis dans le blanchiment d’argent. Les trafiquants de drogue en retirent donc d’une manière ou de l’autre un immense bénéfice. Malgré les sommes rapportés, le commerce de la drogue cause plusieurs inégalités, conflit et voir même la pauvreté. En effet, ce ne sont pas les producteurs qui encaissent les gros bénéfices, ce sont davantage les pays riches, car ces derniers profitent des investissements faits par le blanchiment d’argent. De plus, lorsqu’il y a une diminution de la demande de café, de cacao ou encore d’autres ressources, dans les pays producteurs de drogues, les producteurs se concentrent davantage sur les plans de cannabis ou de coca. Selon moi, il n’est pas normal ni convenable que le trafic de drogue occupe la deuxième place la plus importante dans le marché économique. Cela démontre simplement que les mesures installées à l’échelle mondiale ne sont pas suffisantes et qu’elles devraient être revues.
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